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le Francais Pierre-Ambroise Bosse apres sa victoire en finale du 800 m aux Mondiaux, le 8 aout 2017 a Londres / AFP
C’est un sacre numero qui, un moment, n’hesitait pas a demander celui des filles: binaire, jovial et dragueur, Pierre-Ambroise Bosse, sacre champion du monde mardi a Londres, affiche dans le quotidien une image a l’oppose de l’ascetisme du 800 m, sa discipline.
Tout commence par un accent. Manque celui du bassin d’Arcachon, ou il a grandi et ou il va i?tre forcement licencie au club de Gujan-Mestras. Non, Bosse ne l’a pas eu votre accent: Cela reste ne a Nantes, en mai 1992.
L’accent, c’est plutot celui qu’il a decide d’oter a le nom: Bosse, plutot que Bosse, comme ses parents l’avaient inscrit a l’etat-civil.
« Mon nom, c’est Bosse », avait-il proclame en 2012 a Helsinki, au cours de championnats d’Europe qui l’avait revele (medaille de bronze). A ma grosse colere de son pere, qui avait voulu retablir la verite.
Peine perdue, +PAB+ a prefere mettre l’accent sur l’existence.
« Je ne me prends nullement trop la tete avec l’athle. Je joue une guitare, je gratte deux trois accords de Brassens et je regarde des mangas. Je fais l’amour a ma moitie et je bois une biere avec mes potes. C’est zero ou un. Binaire », s’auto-resume le demi-fondeur de 25 annees.
Binaire, c’est un peu court, jeune homme. Bosse est bien plus riche que i§a.
L’athlete au regard bleu percant n’est jamais qu’un clown. Et il a ressenti le besoin de le faire savoir, un jour a la presse avant les JO de l’an dernier, aussi que le image de fetard commencait a le saouler.
« Vous aimez bien ma fraicheur dans mes declarations, alors racontez aussi que je travaille », avait-il calmement demande.
Diagnostique hyperactif dans sa jeunesse, le garcon a forcement eu du mal a tomber sur le sommeil, a se reposer, a se poser.
– ‘L’amour a ma moitie’ –
Alors vraiment, ca trotte dans la tete, chaque jour. L’athletisme ne peut etre qu’un temps libre de passage dans sa vie.
Et que est en mesure de bien Realiser la nuit 1 garcon en pleine force de l’age ? Il prepare l’avenir, naturellement.
En fevrier soir, avec 1 pote, il a lance l’application « Deserve Her », un site de rencontres, « une start-up lancee en se servant de notre reseau sportif. Mon objectif reste de devenir business man », confie Bosse.
Avec sa meche savamment travaillee, Bosse kiffe soigner le style.
« Ca ne m’interesse aucun faire des etudes, je n’ai jamais le temps en aussi temps libre que le sport. Aussi on fait d’une idee 1 projet: c’est un site de rencontres, on souhaite concurrencer Tinder. Ca correspond a mon image et ca ne choquera gui?re les mecs. C’est tres serieux », racontait le Francais avant le lancement de l’application.
Bosse n’avait pas hesite en 2013, a le arrivee a Moscou Afin de nos Mondiaux, a tweeter un message de salutations a destination de Maria Sharapova.
Attention, le jeune homme a depuis trouve l’amour.
« J’ai beaucoup d’idees et j’espere que j’aurais assez de temps ainsi que fonds pour les concretiser », reflechit-il. « L’athle sert a ca. L’athle, c’est notre boulot, mais je ne courrais pas sans passion, surtout pas du 800 m », souligne-t-il.
« je tombe sur la carriere comme une etape dans mes ri?ves et si je dois m’arreter, je m’arreterai, c’est comme ca. J’aurais eu un beau moment de vie a voyager partout, a rencontrer des personnes, franchement j’ai fera de belles rencontres et j’en suis super fier ».
Concernant le moment, Bosse a encore besoin de bosser en sport: a l’athletisme francais d’en jouir.