L’urticaire chronique spontanee est une pathologie i  nouveau mal connue du grand public ainsi que certains professionnels de sante.

L’urticaire chronique spontanee est une pathologie i  nouveau mal connue du grand public ainsi que certains professionnels de sante.

A l’initiative du laboratoire Novartis ainsi que l’association Asthme & Allergies, avec la participation du Groupe d’etudes et de recherches en dermato-allergologie (GERDA) et du Groupe Urticaire d’la Societe francaise de dermatologie (GUS), une journee de sensibilisation se deroule en France le 3 octobre.

Lors d’une presentation a la presse de cette premiere journee par Novartis et Asthme & Allergies, deux experts hospitaliers, le Pr Bouillet et le Dr Milpied, ont partage leur experience en gestion de l’urticaire, en particulier sous sa forme chronique. Cette forme reste trop souvent etiquetee « allergique » aussi qu’il s’agit d’une inflammation chronique d’origine encore en gali?re connue, peut-etre auto-immune.

Temoignages et contribution d’individus atteintes d’urticaire

L’urticaire , une pathologie lequel pourra devenir chronique Notre Pr Laurence Bouillet, du Centre national de qualite des Angioedemes (Clinique universitaire de medecine interne, CHU de Grenoble) et membre du GUS, a rappele qu’une urticaire (qui vient du mot  » ortie « ), est une  » reaction epidermique fugace, qui dure moins de 24 heures « .

Cette reaction epidermique peut survenir ponctuellement (12 a 20 % d’la population fera au moins une poussee d’urticaire dans sa vie) ou i?tre chronique (0,5 a 1 % d’une population europeenne, avec davantage de femmes touchees et un pic entre 20 et 40 annees).

L’urticaire chronique spontanee, une maladie non allergique « evoluant via poussees » En France, le aussi commentaire, « urticaire », designe l’urticaire aigue et chronique, d’ou la nouvelle denomination proposee lorsque les poussees durent environ 6 semaines : « urticaire chronique spontanee » (UCS).

Ces poussees ne semblent nullement d’origine allergique, meme s’il peut y avoir un contexte atopique (antecedents d’allergies).

Diverses facteurs declenchants ou favorisant ces poussees peuvent etre identifies par le patient, ou le medecin interogeant le patient : « dans 30 % des cas, une poussee est favorisee avec le stress », suivant le Pr Bouiller. D’autres facteurs ont la possibilite de egalement influer i  propos des poussees, comme l’exposition au froid, au soleil, un travaux physique, une pression via les bras, votre contexte infectieux ou la prise de certains medicaments.

Cependant, dans un large panel de cas, on ne trouve nullement l’element declenchant.

L’UCS : deux types de symptomes et un dermographisme souvent associe Deux types de symptomes peuvent survenir au cours des poussees. Ils sont mis en evidence via l’interrogatoire, piece maitresse du diagnostic, explique le Pr Bouillet : – Plaques urticariennes (29 a 65 % des patients) – Angi?deme, ou angio-oedeme (1 a 13 % des patients) : c’est un ?deme des couches profondes d’une peau (hypoderme), qui apparait https://datingmentor.org/fr/colombiancupid-review/ soudainement, est localise, d’la couleur d’la peau, dure quelques heures ou quelques jours et disparait totalement entre les poussees.

Ces deux symptomes ont la possibilite de etre associes (33 a 67 % des patients), comme chez votre personne qui possi?de uploade les photos ci-dessous sur le website urticariaday.org :

Les patients seront d’ailleurs invites via les specialises de sante a leur montrer des photos de ces anomalies cutanees, souvent non presentes en consultation.

Un dermographisme cutane (lesion rouge et gonflee apparaissant plusieurs minutes apres stimulation de la peau) est souvent associe a ces deux symptomes, ainsi, donc a rechercher.

Un impact multidimensionnel dans la qualite de vie Le Dr Brigitte Milpied, dermatologue au CHU de Bordeaux et presidente du GERDA, souligne le « retentissement majeur de l’UCS sur la specialite de vie » (source des chiffres : Br J Dermatol. 1997) : – 63 % des patients presentent une anxiete polyfactorielle, incluant en particulier une incomprehension liee a un parcours : nos patients ne savent nullement votre qu’ils ont. Il leur a ordinairement ete evoque au debut que j’ai ete allergique, d’ou la consultation d’allergologues, la realisation de tests, puis la consultation de dermatologues. Mes medecins ne semblent pas toujours bien informes et « a l’aise » avec cette maladie, ce qui expose a votre parcours long avant le diagnostic, son explication et la prise en charge specifique utile. – 38 % des patients rapportent une perturbation consequente de leur sommeil (ils seront reveilles par les demangeaisons, ou prurit). – 73 % des patients disent eviter les sorties, restaurants ou evenements sociaux. – Mes patients subissent egalement des restrictions au quotidien en raison de l’UCS : ce qui perturbe le choix de leurs vetements (70 %), leur vie sexuelle (73 %), l’entretien d’une maison (49 a 71 %) ou bien un regime alimentaire (54 %), lorsqu’il un reste conseille (et parfois mal explique) un menu « pauvre en histamino-liberateurs » (fromages fermentes, conserves, saucisson, etc. : cf. tableau 1 concernant Cet article) A tel point que Quelques patients n’osent plus manger quantite de aliments, surtout si on leur a dit que « c’etait allergique »…