Sa peau garde l’odeur de l’ecorce et elle en a la degradation.

Sa peau garde l’odeur de l’ecorce et elle en a la degradation.

Meme son regard reste parchemine, il se deroule et s’arrache en lambeaux, puis il eclate en etincelles qui crepitent sur les galets mouilles. Ses iris se confondent aux bouillons argentes des rivieres qu’il descend Afin de laver ses bottes couvertes de glaise. Il marche sa vie entre ici et partout. Il s’abreuve des sentiers que l’on trace a sa place, de nos appels au secours et de l’integralite des souhaits qu’on espere accrocher a le baton. C’est les racines qui pendent a son manteau, la poussiere effritee de des batailles, le silence de les redditions.