Journee internationale de lutte contre les violences faites aux jeunes filles : fini de se taire
Parce qu’elles refusent d’etre plus un certain temps victimes des desordres et derives de notre societe, ces dames sortent de leur silence et prennent la parole, autant pour denoncer que Afin de revendiquer.
Liberation, edition papier datee du mardi 9 novembre. A la Une, quatre jeunes femmes, regards sombres, levres closes. Quatre dames, pourtant, qui parlent a visage decouvert en pages du quotidien national. Qui accusent, c’est le gros titre, racontent nos viols, des agressions ou le harcelement sexuels dont elles disent avoir ete victimes, comme quatre autres temoins entendus avec des journalistes. Le presume coupable se nomme Patrick Poivre d’Arvor, livre a l’opinion publique pour des agissements s’etirant de 1993 a 2008. « Le procureur en Republique de Nanterre, dans une enquete approfondie, a considere que, ou les faits etaient prescrits, ou ils n’etaient pas etablis, ou ils ne correspondaient a aucune infraction », s’est empressee de reagir Me Jacqueline Laffont, l’avocate de l’ex-presentateur tele vedette, sur France 5. Denoncant une « orchestration mediatique » et restant nos deux pieds ancres sur le terrain judiciaire. La ou Libe defend, avant toute nouvelle consideration, le droit a l’information.
Pour ou contre cette couv’, votre n’est nullement le debat. L’essentiel, ici, reste sans doute ailleurs. https://datingmentor.org/fr/singleparentmeet-review/ Dans ce que ces jeunes filles ont accepte, peut-etre au nom de nombre d’autres : rompre le silence. Porter J’ai parole de l’ensemble de celles qui souffrent, a l’abri des regards trop souvent.